Recrutement pour le compte de l'ANPI de 6 cadres expérimentés (experts nationaux) pour une durée de 3 années pour un budget annuel de 108 000 dollars soit 324 000 dollars sur 3 années (fonds qui sera alloué pour la rémunération des experts qui seront recrutés pour l'Unité de production de l'ANPI) avec 1 dollar = 0,9 euro.
L'enveloppe globale du programme est de 500 000 dollars sur 3 années sur financement de la Banque Islamique de Développement (BID).
DATE LIMITE DE CANDIDATURE : le 15 AOUT 2015
Postes à pourvoir :
Un ingénieur agronome
Un ingénieur en industries agroalimentaires (Agrobusiness)
Un Ingénieur en électromécanique/mécatronique
Un expert en ressources humaines, dans le domaine de la formation et
les procédures administratives ou juridiques
Un financier
Un Economiste
I Profils de postes recherchés :
1.Un ingénieur agronome
Le secteur agricole au Comores reste de première importance aux Comores de par
les enjeux qu’il a sur la production vivrière et aussi sur les cultures de rente en
termes de sécurité alimentaire et aussi de potentiel d’exportation. Son
développement nécessite une politique volontariste dont un des volets est
l’accompagnement des promoteurs en vue de la création de nouvelles activités et
le développement de celles existantes.
Aussi, le profil d’ingénieur agronome est-il en rapport avec ces besoins ; c’est
pourquoi il est requis le profil d’un agronome disposant des qualifications et
aptitudes et spécifications suivantes :
- Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur ou un master d’études agronomiques ;
- Débutant ou disposant d’une expérience de quelques années dans des
activités dans le secteur agricole centrée sur une connaissance des cultures
pratiquées dans le pays et la sous-région tant en cultures vivrières qu’en
cultures de rente
- L’expérience requise a été acquise : (i) dans des projets : études, mise en
oeuvre, exploitation ; (ii) aux Comores ou dans un contexte similaire ; (iii)
dans le secteur privé ou éventuellement associatif (ONG) ;
- Les candidats(tes) doivent être âgés(ées) entre 30 et 40 ans maximum ;
- Les candidats(tes) doivent justifier d’aptitudes au travail d’équipe,
encadrement de promoteurs… ;
2. Un ingénieur en industries agroalimentaires(Agrobusiness)
Au même titre que les activités agricoles, les activités en aval, i.e. petites
industries de transformation des produits agricoles et des produits de la
pêche, la valorisation des produits agricoles et revêtent donc une
importance économique de premier plan aux Comores avec un large
potentiel de développement.
C’est pourquoi, l’ANPI cherche à renforcer son équipe par un profil de
spécialiste des industries agroalimentaires appelé à dynamiser et
développer les activités des promoteurs privés du secteur.
Le profil requis présente les qualifications, aptitudes et spécifications
suivantes :
- Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur ou un master dans les industries
agroalimentaires ou équivalentes ;
- Débutant ou disposant d’une expérience de quelques années dans des
activités dans le secteur
- L’expérience requise a été acquise : (i) dans des projets : études, mise en
oeuvre, exploitation ; (ii) aux Comores ou dans un contexte similaire ; (iii)
dans le secteur privé ou éventuellement associatif (ONG) ;
- Les candidats(tes) doivent être âgés (ées)entre 30 et 40 ans maximum ;
3. Un Ingénieur en électromécanique/mécatronique
Les activités ciblées par la promotion se rapportent à plusieurs secteurs dont
l’agriculture et la pêche et les industries manufacturières avec leurs activités de
conditionnement et de transformation à l’aval. Mais elles s’étendent aussi à divers
autres secteurs : mécanique (spécification d’équipements, procédés de
fabrication,), électrique (équipements, électricité industrielle, etc.) électriques
(équipements électriques, etc.) chimique (injection plastique)…) et autres (activités
dans la chimie, matériaux de construction).
Tout le spectre d’activités décrit requiert un savoir-faire dans les procédés et dans
les équipements (spécifications adaptées aux procédés, coûts d’acquisition et
opératoires, optimisation) que l’ingénieur métier apportera.
Bien entendu, cet apport se fera soit sous la forme de soutien aux autres
membres de l’Unité Technique lorsqu’ils sont confrontés à des dossiers requérant
une expertise technique (telle que décrite ci-avant) soit pour évaluer directement
des projets se rapportant activités diverses.
Le profil requis présente les qualifications, aptitudes et spécifications suivantes :
- Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur ou un master en
électromécanique/mécatronique ;
- Débutant ou disposant d’une expérience de quelques années dans des
activités se rapportant à la formation initiale (Industrie, BTP-Transport…).
- L’expérience requise a été acquise : (i) dans des projets : études, mise en
oeuvre, exploitation ou bien dans une entreprise de production ; (ii) aux
Comores ou dans un contexte similaire ; (iii) dans le secteur privé ou
éventuellement associatif (ONG) ;
- (iv) Les candidats(tes) doivent être âgés (ées)entre 30 et 40 ans au
maximum ;
4. Un expert en ressources humaines, dans le domaine de la formation et
les procédures administratives ou juridiques
L’Unité technique a la charge principale d’aider à la maturation de projets
divers portés par le secteur privé. Il arrivera souvent qu’elle traitera avec de
jeunes promoteurs dont il convient de s’assurer des aptitudes
entrepreneuriales. L’expert en question apportera son expertise dans les
domaines suivants ; i) l’organisation des ressources humaines des
entreprises ou projets à créer, ii) organisation future des actions de
formation des créateurs ou porteurs de projets, iii) le conseil et l’appui pour
les procédures administratives et juridiques de la création de projet
(administrations diverses impliquées, textes juridiques, etc.)
Sur cette base, le profil requis présente les qualifications, aptitudes et
spécifications suivantes :
- Titulaire d’un diplôme en ressources humaines, dans le domaine de gestion
des ressources humaines, de la formation, dans la gestion administrative,
ou dans le domaine juridique, ou équivalent : au minimum une maîtrise
(Master pour mieux gérer la liste longue de candidats potentiels)
- Débutant ou disposant d’une expérience dans des activités en rapport avec
la spécialité.
- L’expérience requise a été acquise (1) aux Comores ou dans un contexte
similaire ; (ii) dans le secteur privé ou éventuellement associatif (ONG) ;
- Les candidats(tes) doivent être âgés (ées) entre 28 et 35 ans ;
5. Un financier
Dans tout le travail d’accompagnement que l’Unité technique aura à
assurer, il y a un besoin impérieux d’évaluer à chaque fois la rentabilité
financière intrinsèque des projets soumis. L’analyse financière fait donc
partie intégrante des dossiers de projets à préparer par les promoteurs avec
l’aide de l’Unité Technique et il est donc important d’intégrer dans l’équipe
un analyste financier qui effectuera ou contrôlera de telles analyses. Bien
entendu, ce travail se fera en binôme et de concert avec l’un des experts
sectoriels sus-indiqués. L’expert concerné aura à accomplir les tâches
suivantes ; i) études de rentabilité financière y compris l’aide à l’élaboration
des comptes prévisionnels, des budgets d’investissement et d’exploitation,
etc., ii) études de prix de revient et de coûts, iii) conseil, appui et études
pour le montage financier des projets
Le profil requis présente les qualifications, aptitudes et spécifications
suivantes :
- Titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur en finances/économie
(maitrise ou master) ou équivalent ;
- Débutant ou disposant d’une expérience de quelques années dans les
évaluations financières de projets ;
- L’expérience requise a été acquise : (i) aux Comores ou dans un contexte
similaire ; (ii) dans le secteur privé ou éventuellement associatif (ONG) ;
- Les candidats(tes) doivent être âgés (ées) entre 28 et 40 ans maximum ;
6. Un Economiste
Au même titre que l’évaluation financière, l’analyse économique sera une tâche
capitale dans la préparation et l’évaluation de certains projets. En premier lieu
l’expert devra être capable de réaliser ou aider à réaliser les études de marchés
des projets concernés, à identifier les marchés cibles, à analyser les coûts
d’opportunité et à estimer les prévisions de ventes.
Il sera l’un des pivots de la vérification de la faisabilité économique des projets
étudiés.
Par ailleurs, la taille de certains projets et leur nature requièrent une
évaluation des impacts socio-économiques pour apprécier les retombées sur
l’ensemble de la Collectivité. Ceci est le cas pour les projets publics qui ne se
prêtent pas généralement à une analyse coûts-avantages au plan financier
mais au plan économique (ils ne produisent pas généralement des recettes
directes).
Il est vrai que l’Unité technique n’aura pas en principe à traiter les projets
publics mais l’exercice économique sera néanmoins indispensable au moins
pour deux types de projets qu’elle aurait à évaluer :
- D’abord, il est vraisemblable que l’Unité pourrait, du moins, à contribuer à
identifier les projets destinés à être montés selon une formule de PPP : Pour
de tels projets, l’Unité Technique devra être capable d’apprécier le contexte
technique, économique, financier juridique et contractuel des projets
proposés par les partenaires privés ou soumis à eux. de tels projets
seraient analysés économiquement ne serait-ce que pour apprécier la ligne
de partage de l’effort et des risques avec les partenaires privés ;
- De même, les projets privés d’une grande taille qui bénéficieraient
d’avantages communs (code des investissements) ou d’avantages
spécifiques l’impact économique sera un critère de décision objectif.
On soulignera enfin que, faute d’une forte exigence en matière d’évaluation
environnementale (la législation n’étant pas encore suffisamment étoffée), il
serait pertinent de confier les tâches d’évaluation environnementale à
l’économiste sachant qu’à terme, un profil d’expert environnemental pourra
venir enrichir l’Unité Technique, en vue de permettre l’analyse de certains
projets environnementaux ou à impact environnemental prononcé sur les iles
des Comores.
Le profil requis présente les qualifications, aptitudes et spécifications
suivantes:
- Titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur en économie (master ou
diplôme équivalent);
- Débutant ou éventuellement disposant d’une petite expérience dans les
évaluations économiques ;
- L’expérience requise a été acquise : (i) dans le secteur privé ou
éventuellement associatif (ONG) ;
- Les candidats(tes) doivent être âgés (ées)entre 28 et 40 ans ;
II Exigences communes aux profils recherchés
JUSTIFICATIFS A PRODUIRE
- Les copies de diplômes dument certifiés –Critère éliminatoire (candidature à
écarter sans regarder le reste des critères)
- Les justifications de références: attestations au minimum, les personnes de
référence (personnes appartenant aux structures ayant employé le
candidat) et pouvant être interrogées sur la qualité et occurrence des
références avancées par le candidat- En tout état de cause, chaque
candidat est tenu de fournir les noms et prénoms des personnes de
référence, leurs structures d’appartenance (Sociétés), ainsi que les
téléphones et mails auxquels elles peuvent être jointes.
Pour ce qui concerne les candidats issus de la fonction publique, nous
proposons de leur demander, cas de sélection et de recrutement de
renoncer à leur statut de fonctionnaire. Ceci permettra de ne pas biaiser
leur situation par rapport à leurs collègues de la fonction publique (cumul
des avantages). La décision sur cette question appartient à l’ANPI
CONTEXTE GENERAL
L'Union des Comores est un pays d'Afrique situé dans l'Océan Indien et fait partie de l'archipel des Comores, qui est composé de quatre îles; à savoir Grande Comore, Anjouan,Mohéli et Mayotte (cette dernière est sous administration française). La population totale de l'Union (données 2010 de la Banque Mondiale) est d'environ 734.000 habitants sur une superficie de 1830 km²( avec Mayotte 2 236 km²), ce qui fait une densité de population autour de 360-400 habitants / km².
Le PIB réel a connu une croissance moyenne proche de 1% sur la période 2007-2009 et proche d'un rythme de 2.5% à 3% sur 2010-2012, selon les données de la BAfD. L'économie comorienne où le secteur primaire est prépondérant (de 42% en 2009 à 34.5% en 2014) , peine à se transformer, demeure fragile et reste dépendante des transferts étrangers qui soutiennent la demande intérieure. Ce retard dans la restructuration engendre des rigidités, particulièrement dans les secteurs clés tels que l'énergie et infrastructures de base.
A la demande du Gouvernement de l'Union des Comores et sous l'égide de la Ligue des Etats Arabes (LEA), de l'Etat du Qatar , de la BID et du Système des Nations Unies, l'ensemble des donateurs potentiels (Gouvernements, Institutionnels, secteur privé et Société civile, arabes ou islamiques) s'est mobilisé sur la base d'engagements financiers volontaires et d'assistance technique pour un soutien à l'Economie et l'Investissement aux Comores, lors d'une première conférence au Qatar dite Conférence de Doha en 2010.
Cette première conférence multi-donateurs avec contributions initiales de 540 M$ (portées à plus de 600 M$) sur cinq (5) ans. A cette fin, la BID a entrepris la pise sur pied d'une unité technique d'expertises nationales capable de monter, préparer et d'accompagner des projets. Un portefeuille de projets banquables est prévu pendant cette mission dans le but de le présenter à des investisseurs potentiels lors d'un Forum international sur l'investissement aux Comores.
Adresse unique de candidature : contact@invest-comoros.com
Vous pouvez contacter la Direction GénérANPI à
Pour plus d'informations en France : ceec.comores@gmail.com