Substituer progressivement la production nationale aux importations massives en promouvant le "Made un Comoros" dans le cadre d'un plan décennal est envisageable et possible à condition de mettre en place des réformes globales que ce soit au niveau de l'Action publique, du système productif national, de la réorganisation des opérateurs privés que dans la mobilisation des ressources internes.
Par Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think-tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Développer les Comores implique de produire comorien et de consommer local. Cela créera des emplois, des revenus pour les investisseurs et exploitants agro-alimentaires et des ressources fiscales. Un plan décennal pour réduire progressivement les importations alimentaires et de produits manufacturés est envisagé car importer près de 90% de nos consommations que soit en alimentaires ou en autres produits est tout simplement inacceptable. Des réformes globales doivent être mises en œuvre que ce soit au niveau de la production, du coût global de financement des entreprises créatrices d'emplois ou de nouveaux opérateurs qui feraient du label «Made in Comoros » (fabriqué aux Comores), une priorité. L'État devra mettre la main dans la poche pour accompagner et soutenir cette nouvelle stratégie de développement économique et social des Comores.
Darchari MIKIDACHE
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