Par Darchari MIKIDACHE, président du Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Les Comores comme le reste de l'Afrique ne se développera pas sans une véritable responsabilisation et une vraie indépendance des institutions de contrôle de l'exécutif de l'Union et des Îles ainsi que celles chargées de lutter contre les irrégularités et contre toutes les formes de corruption et d'enrichissement personnel. La lutte contre l'impunité est un axe majeur pour redresser les finances publiques au même titre que la mobilisation des ressources fiscales et non fiscales intérieures. Les Comptables publics comme les ordinateurs doivent rendre des comptes de leur gestion devant les organes compétents. Des avis contraignants doivent être émis par ces derniers en dénonçant les malversations, les non respect des règles et lois relatives à la bonne gestion des Finances publiques et les cas de crimes économiques et d’enrichissement illicite des Autorités et politiques ayant une responsabilité publiques. Des mesures correctives doivent être proposées en plus de sanctions administratives et pénales.
Il n'est pas tolérable que les organes contrôlant l'Action publique se taisent devant des actes flagrants de non respect des règles fondamentales des Finances publiques notamment le non respect des règles de passation des marchés publics. L'indépendance financière et technique des Institutions de la République reste une nécessité absolue afin de veiller à la transparence et à la bonne gouvernance.
Tout est question de volonté politique dans le cas d'un régime présidentiel comme c'est le cas pour l' Union des Comores.
Darchari MIKIDACHE
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