Darchari MIKIDACHE, Président du CEEC : "L'agriculture africaine devra être modernisée, transformée pour qu'elle assure des conditions propices à la réduction de la famine et à la création d'emplois dignes pour les populations rurales et les jeunes et les moins jeunes. Elle recèle en elle les potentialités indispensables pour contribuer à la sécurité alimentaire du continent africain. Les gouvernants africains devront s'efforcer de la rendre prioritaire au même niveau que la construction des infrastructures dans leurs stratégies de développement continental. Il convient que le continent Afrique se dote d'un système de financement des investissements de long terme. La mobilisation des épargne nationales et les transferts d'argent de leurs diasporas constituent une piste de source de financement possible et crédible à explorer. Une souveraineté monétaire et économique commence par une meilleure gestion des richesses humaines, financières et naturelles du contient. Une mutualisation des atouts respectifs des pays membres de l'Union Africaine devrait être renforcée pour permettre de faire de l'Afrique un continent émergeant. La volonté de développement économique régional implique une volonté politique des dirigeants africains et de la Commission de l'Union Africaine. La Création d'une Caisse continentale de gestion des épargnes des pays africains et des placements des diasporas africaines dans le monde sous forme de livret d'épargne pour le développment de l'Afrique peut être une piste de travail compte tenu des montants d'épargne qui dorment dans les baqnques et du pouvoir d'achat et des transferts d'argent des diasporas africaines. Le continent africain doit faire preuve d'imagination et d'innovation pour trouver des sources stables et crédibles afin de financer les investissements de long terme. "
La modernisation et la transformation de l'agriculture du continent africain sont des préalables pour favoriser le décollage économique continental