Par Darchari MIKIDACHE, Président du Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Économiste et fiscaliste
Notre pays n'est pas pauvre contrairement à ce que tout le monde prétend. Notre pays dispose de richesses humaines, naturelles et financières.
Le problème fondamental de notre pays est la justice, la lutte contre la corruption, le manque d'organisation et d'une véritable gestion des ressources humaines. Le sentiment et les faits d'impunité pour les personnes coupables de détournement de biens et deniers publics et privés constituent un handicap au développement de notre pays car ils détruisent la cohésion nationale et mettent à mal la cohésion sociale avec les problèmes que subissent les concitoyens dans leur vie quotidienne. Il est essentiel de placer la bonne personne compétente au bon poste en évitant de confondre les fonctions politiques des postes techniques.
Une véritable politique d'égalité de chances pour tous est cruciale afin que ce soit celles et ceux qui fournissent plus d'efforts, de travail et de détermination personnelle qui soient récompensés et non celles et ceux de Moina Hatrou, les paresseux, ceux envoyés par les notables qui soient applaudis et mis en avant. Il est temps de changer les choses . Certes, la tâche est ardue mais il ne convient jamais de baisser les bras tant que le combat n'est pas réellement engagé. Nous devons soutenir celles et ceux qui respectent leur parole et qui s'engage pour plus de justice.
Ensemble nous devons chacun à sa manière et selon ses compétences apporter nos contributions pour une renaissance des Comores. La justice est la clé fondamentale pour amorcer un tel changement pour l'Archipel des Comores.
Darchari Mikidache
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