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Travaillons ensemble  au service du développement

Travaillons ensemble au service du développement

 

Darchari MIKIDACHE, président du think tank "CEEC" :

"Le renforcement de l’Unité Nationale passe notamment par la mise en place de services publics déconcentrés de proximité dans les îles sans que les citoyens ne soient obligés de voyager dans la capitale pour un simple acte administratif."

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Mali : Électricité du Mali en eaux troubles    
03-03-2015
L’entreprise publique malienne d'électricité EDM-Mali n'est pas sortie du gouffre. Plombée par un manque à gagner estimé à plus de 7 milliards de f CFA les trois dernières années, EDM-Mali qui évite de basculer dans la "métastase" a décidé d'emprunter des capitaux cash-flow sur le marché international financier. Montant de l'opération : 30 milliards de f CFA
Mauvaises béquilles d’EDM. Dix ans après le retrait de la firme française Bouygues, EDM -Mali qui était pourtant parvenue à se redresser miraculeusement en 2011, peine à sortir de l'auberge. Sa situation financière qui évolue en dents de scie a poussé les administrateurs de l'entreprise à solliciter le marché financier international sous forme d'emprunt obligataire direct. L'opération de charme qui se déroulera sur les grandes places financières occidentales est cotée à 30 milliards de f CFA (soit 50 millions d'euros). Devenue à nouveau rentable, suite à un dur redressement que beaucoup qualifiaient de miraculeux, EDM-Mali risque de plonger dans la métastase.
Appelé à la rescousse d'une compagnie en pleine crise économique et financière, l'ancien Premier ministre malien, Ousmane Issoufou Maïga, ex-PCA d’EDM-Mali avait mis son entregent et son carnet d'adresses au profit de l'entreprise. Une bouffée d'oxygène qui lui avait permis de ramener la confiance des bailleurs de fonds. Au côté de l'Etat, seul le Fonds de développement Aga Khan pour l’Afrique de l’Ouest, via son véhicule d'investissement et financier Promotion Services (IPS) actionnaire à 34% d’EDM, peut rêver d'une future et proche embellie financière de l'entreprise. Les investissements pour 2015 devraient atteindre 102…
(La suite à lire dans le prochain numéro du magazine Les Afriques)

Par Ismael AIDARA, Rédacteur en chef

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Afrique    
03-03-2015
Le nombre de smartphones devrait doubler d'ici à 2017 pour dépasser les 350 millions d'appareils connectés sur le continent africain, notamment grâce à la percée des téléphones à bas prix. Le marché du smartphone va connaître une croissance de plus de 40% en 2015 avec 70 millions de smartphones qui seront vendus en Afrique. Après Google, qui avait annoncé le lancement d'un téléphone intelligent à moins de 100 dollars pour les marchés émergents, Microsoft a répondu en janvier dernier en proposant deux nouveaux appareils vendus entre 69 et 79 euros.
  source : LES AFRIQUES  et AFRICAIN.INFO
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Une Action publique de proximité, facteur essentiel de renforcement de l’Unité nationale

Par Darchari Mikidache, Président du think tank «Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)

www.ceec-comores.com

Il convient de renforcer l’unité du pays en résolvant les problèmes quotidiens de la population sur l’ensemble du territoire national. Cela commence par la mise en place d’un fonds de renforcement de l’Unité Nationale. Ce dernier devra en priorité dégager des ressources financières et proposer notamment une nouvelle stratégie pour réduire au maximum les délestages électriques. En effet, ces derniers ont un rôle très néfaste pour la vie quotidienne de nos citoyens, pour l’activité économique et l’ensemble des services publics au point de risquer à terme de mettre à mal la cohésion sociale. Ce n’est pas seulement une question d’argent. Il faudrait une rationalisation de la gestion des entreprises d’État, une lutte contre le gaspillage et les détournements de biens publics (par exemple l’arrêt des détournements de carburants au déchargement et la limitation des ponctions illégales au sein des services). Cela suppose la rationalisation des recrutements, l’arrêt des nominations politiques à des postes techniques et des audits réguliers des comptes des sociétés publiques par des experts indépendants sous la supervision de la section Cour des Comptes (CC) de la Cour Suprême.

Il y a lieu d’instaurer par une loi organique le principe de la responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables et des ordonnateurs. Les comptables publics des administrations, des sociétés d’État et des entreprises à capitaux devront rendre des comptes sur leur gestion chaque année devant une Cour de Discipline Budgétaire (CDB) à instaurer au sein de la Cour des Comptes.

Une rationalisation de l’organisation énergétique

Des compteurs régionaux et un programme national de mise en norme des moyens d’acheminement de l’énergie électrique réduisant les pertes devront être mis en place afin de limiter d’éventuels détournements électriques et instaurer une solidarité régionale. Il conviendra de généraliser le prépaiement électrique sur l’ensemble du territoire national. Les administrations publiques devront donner le bon exemple en honorant leurs factures électriques dans les délais. Une Charte de Qualité de services publics en particulier pour la Mamwe, EDA et à Mohéli sont à mettre en place avec un calendrier précis. L’État devra réduire son train de vie notamment en matière de dotations en carburant, ce qui permettrait de créer un service minimum continu électrique pour les services d’urgence notamment pour les hôpitaux. Un plan national de promotion et d’économies d’énergie avec une action d’envergure de sensibilisation sur les lampes et appareils électriques basse consommation est à construire.

D’autres solutions et pistes sont possibles.

Une exigence et la proximité pour les services publics

Le renforcement de l’Unité Nationale passe notamment par la mise en place de services publics déconcentrés de proximité dans les îles sans que les citoyens ne soient obligés de voyager dans la capitale pour un simple acte administratif. L’administration doit faciliter la vie aux citoyens en délivrant des services de qualité à des tarifs affichés dès l’entrée dans tout service public. Ces tarifs devront être établis de façon transparente avec des délais de traitement rapides annoncés à l’avance.

Un reçu ou une facture devra être délivré à chaque acte.

Adapter l’Administration aux défis de demain

Des réformes profondes des services publics et de l’organisation de l’Administration publique sont primordiales. Elles devraient être menées en parallèle à la mise en place d’une justice égale pour tous, impartiale et équitable. La lutte contre le chômage dans les îles passe par le développement de l’entrepreneuriat et le renforcement du secteur privé.

Bien entendu, des projets de partenariats public-privé comme celui de la pêche industrielle restent à réaliser, car ils constituent une des richesses nationales productives et créatrices de milliers d’emplois pour les jeunes et les moins jeunes en cette période de chômage massif (presque la moitié de la population active).

Des fonds adéquats devront être dégagés pour faciliter et réduire le coût de financement des initiatives privées.

Il est hautement souhaitable de faire émerger de nouvelles industries de transformation fabriquant des produits élaborés finis, respectant les labels et normes internationaux. Cette politique industrielle permettra de développer des produits à valeurs ajoutée promotionnant les productions nationales “Made in Comoros“. Cette stratégie constituera une assurance contre les fluctuations des cours des matières premières.

Parmi les palettes de financement de ces programmes de renforcement de l’Unité Nationale et de la relance de l’économie et des investissements structurants figurent une augmentation des recettes fiscales de l’Administration Générale des Impôts et des Domaines (AGID) (cf. Mes propositions pour augmenter les recettes fiscales sans pour autant augmenter les impôts, publiées dans le journal national Alwatwan du 7 novembre 2014).

Les fonds dormant dans les banques sous forme d’épargne (31 milliards de francs comoriens) pourraient être un potentiel de financement des investissements structurants à travers la création d’une caisse nationale de gestion. Le pouvoir économique de la diaspora et son potentiel de financement sont des pistes à creuser.

Réformer les institutions pour une meilleure efficacité

Le renforcement de l’Unité nationale implique une crédibilité de l’action publique et de ses services déconcentrés auprès de la population. Un tel objectif nécessite également et parallèlement une simplification des institutions de la République sous forme de réforme ou de toilettage de la Constitution en particulier du dédoublement des organes de gouvernement. Il convient de fusionner les fonctions électives de Vice-présidents et de gouverneurs pour en retenir qu’une des deux au sein de chaque île. Le vice-président jouant également le rôle de Gouverneur dans le cadre d’un ticket présidentiel aurait un seul cabinet, sans gérer forcement de ministère. Ce qui permettrait de réduire le nombre de ministres. Le Vice-président de chaque île, siégeant au Conseil des Ministres de l’Union de plein droit assurerait la coordination des Actions gouvernementales et dirigerait l’action publique sur le territoire insulaire.

Un tel dispositif aurait plusieurs avantages notamment la réduction et la simplification du coût global des élections en permettant seulement l’élection d’un ticket électoral (président et vice-présidents). Il réduirait la nomination à des postes politiques. Il accroîtrait la cohérence et la coordination de l’Action publique au service de la population.

Cela suppose bien entendu que chaque vice-président soit installé officiellement dans l’île pour laquelle il assume les fonctions de gouverneur. L’Action publique de proximité gagnerait également en efficacité, en coût global de fonctionnement et en réalisations concrètes. Les économies réalisées pourraient servir pour investir dans les actions de services publics, la création d’un service national performant de reconversion et formation continue des agents publics et dans la constitution de projets à capitaux mixtes, créateurs d’emplois durables et dignes dans le cadre d’un partenariat public-privé.

De même, la loi relative au renforcement de l’Unité Nationale devra être votée rapidement en complément de la loi sanctionnant les individus ou personnalités qui chercheraient à pousser au séparatisme et à la dislocation de l’unité des Comores. Il est essentiel que cette dernière loi soit appliquée avec célérité et discernement lorsque des cas de velléité de séparatisme se produisent.

La volonté politique et une réforme de l’État en profondeur constituent les préalables indispensables avec une justice digne de ce nom pour que notre pays recouvre une souveraineté politique, économique et financière, à la fois durable et salvatrice pour la Nation Comorienne.

Darchari Mikidache

Président du think tank «Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)»

Contact : ceec.comores@gmail.com

www.ceec-comores.com

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Sénégal : Le PSE en brainstorming à Dubaï    
03-03-2015

Les Afriques
Le ministre sénégalais de l'Economie, des finances et du plan, Amadou Bâ, qui séjourne à Dubaï dans le cadre de la remise du Prix africain des Awards de la finance, premier du genre décerné lundi 2 mars 2015 à l'Etat du Sénégal, ouvre ce mardi 3 mars un forum des investisseurs en partenariat avec le secteur privé émirati.
Le sukuk fêté à Dubaï. Le Sénégal s'est adjugé le Premier prix des Awards de la finance halal. C'est le ministre de l'Economie, des finances et du plan, Amadou Bâ, qui a reçu, lundi 2 mars, à Dubaï (EAU) le Prix de la finance islamique pour le succès de l'emprunt obligataire islamique 2014 appliqué au taux de 6,25 % émis par la Banque islamique du Sénégal (BIS) et supervisé et garanti par l'Etat du Sénégal. Pari risqué au départ, qui avait provoqué et suscité le gel de l'émission obligataire dans un premier temps, le régime Macky Sall a joué à grosses cordes l'opération du sukuk soldée par un franc succès.
Cet emprunt obligataire sukuk « Etat du Sénégal 6,25% 2014-2018 » marque un tournant majeur dans le développement de la finance islamique sur le marché des capitaux de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). Nouveaux produits financiers, nouvelles ambitions, cet emprunt obligataire "halal" a permis aux banques et institutions financières islamiques de pouvoir peser la forte capacité de l'Etat du Sénégal dans la mobilisation des fonds et améliorer leur liquidité au guichet du refinancement. Le ministre des Finances, Amadou Bâ, mettra à profit son séjour pour animer une table ronde avec de potentiels investisseurs et hommes d'affaires émiratis, mardi à Dubaï. Une sorte de prolongement du raout de Paris en février 2014.

Par Ismael AIDARA, Rédacteur en chef
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Afrique, président Pohamba, lauréat du Prix Ibrahim 2014    
02-03-2015
Le Prix Ibrahim, qui récompense le leadership d’excellence en Afrique, vient d’être décerné au président Hifikepunye Lucas Pohamba de la Namibie. Salim Ahmed Salim, président du comité d’attribution du Prix, vient de l’annoncer à Nairobi.
Après 3 années, pendant lesquelles il n’a pas été décerné, le Prix Ibrahim 2014 de la Fondation Mo Ibrahim, qui sanctionne la bonne gouvernance et le leadership d’excellence en Afrique, ira au président Pohamba (79 ans). Le militant de la première heure de la Swapo, qui a été élu à la magistrature suprême de son pays en 2004, puis réélu en 2009, par un suffrage autour de 75% des voix, est connu pour sa modération et sa modestie. Le président du comité d’attribution du Prix, l’Egyptien Salim Ahmed Salim, a justement salué ses qualités, soutenant que : «Le comité a été marqué par la détermination du président Pohamba à conforter en priorité la cohésion et la réconciliation nationales, au moment où la Namibie abordait une phase décisive pour la consolidation de la démocratie et du développement social et économique. Sa capacité à gagner la confiance et le soutien de son peuple est remarquable. Au cours de son mandat, il a fait preuve d’un leadership juste et avisé. Durant toute sa présidence, il a constamment conservé une profonde humilité».
Quant à Mo Ibrahim, fondateur et président de la Fondation éponyme, il a précisé : «Je suis heureux que le comité ait choisi le Président Pohamba comme lauréat 2014 du Prix pour un leadership d’excellence en Afrique. Il a servi son pays depuis l’indépendance et son leadership a renouvelé la confiance de ses concitoyens dans la démocratie. Il laisse des institutions renforcées par les différentes initiatives prises au cours de son mandat. C’est un modèle pour le continent».
Rappelons que le Prix salue le mérite des responsables politiques qui consacrent leur mandat national à relever les défis du développement de leur pays et qui, par leur action, améliorent le bien-être de leur concitoyens et consolident les fondements d’un développement durable. Il se présente sous la forme d’un don de 5 millions de dollars versé sur dix ans, suivi d’une allocation annuelle de 200 000 dollars à vie. La Fondation peut envisager d’octroyer 200 000 dollars supplémentaires chaque année pendant dix ans au profit d’activités d’utilité publique menées par le lauréat.

Par Daouda MBaye, rédacteur en chef
source : les Afriques
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France : La première destination touristique a reçu 84,7 millions de touristes
Les Afriques [3/03/2015]

La France, première destination touristique au monde, a fait du surplace en 2014 en accueillant 84,7 millions de touristes internationaux, soit autant qu'en 2013, selon des chiffres provisoires de l'Organisation mondiale du tourisme obtenus par le groupement Alliance 46.2. Une telle absence de croissance est inédite depuis la crise de 2009 où il y avait eu un recul du nombre de visiteurs (-%). L'Alliance 46.2, qui réunit une vingtaine de grandes entreprises du secteur touristique français, publie ce chiffre pour 2014 sur son site internet. Elle s'inquiète que «le tourisme français continue de perdre des parts de marché» et divulgue une série de tableaux comparatifs dont il ressort que la France patine. «Les derniers chiffres publiés par l'Organisation mondiale du tourisme confirment l'accentuation de la perte des parts de marché de la France», estime l'Alliance 46.2, en évoquant un «décrochage de la France très net depuis le point bas qu'a connu le tourisme international en (...)
source : Les Afriques
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Solide croissance économique attendue au Mozambique
Les Afriques [2/03/2015]

Il ressort des dernières prévisions du Fonds Monétaire international (FMI) que le Mozambique devrait enregistrer en 2015 des performances économiques similaires à celles de 2014, notamment avec une croissance économique de 7,5% en 2014. L’institution de Bretton Woods estime que le Mozambique maintiendra sa solidité en 2015, et ce, grâce, entre autres, à ses ressources minérales et aux investissements dans les infrastructures. Cependant, le FMI trouve que le principal

défi, sur le court-terme, pour ce pays est de maintenir les élans de croissance, tout en préservant la durabilité fiscale et la dette. Le fonds a ajouté que la durabilité doit commencer dans le budget de 2015 pour rétablir une gestion fiscale prudente. Pour ce faire, Maputo doit poursuivre les réformes structurelles importantes en cours, notamment dans les domaines fiscal et légal, afin de garantir les investissements. Pour rappel, le Mozambique a créé, par un décret-loi un régime spécial, à la mi-décembre, pour faciliter l’exploitation des réserves de gaz naturel, par la mise en place des projets d’implantation d’usines de production de GNL. Déjà, de grandes compagnies pétro-gazières, telles que l’italienne ENI et l’américaine Anadarko se (...)
Source : les Afriques
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Kenya : Promulgation d’une nouvelle loi antiterroriste
Les Afriques [2/03/2015]

Une nouvelle loi contre le terrorisme a été promulguée vendredi dernier par le président kenyan, Uhuru Kenyatta. Le texte, adopté la veille dans une atmosphère tendue, réprime tout acte susceptible de porter atteinte à la sécurité de l’Etat. Cependant, les députés de l’opposition kenyane qualifient la nouvelle loi de «liberticide».

Source : Les Afriques
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Revue réalisée par Darchari MIKIDACHE
Économiste et Fiscaliste, Membre de la Commission Technique de la Diaspora (CNTD) en France
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Président du Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Site web du CEEC :  www.ceec-comores.com
Page FACEBOOK : https://www.facebook.com/egalitedeschancespourtous

Nouveau Compte Twitter : @MDarchari ou @MIKIDACHED ou @darchary

 

Twitter :@MIKIDACHED  ou @MDarchari
Mon profil  professionnel : https://www.linkedin.com/pub/darchari-mikidache/95/830/a1a
 

 

Tag(s) : #Revue de presse
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