La mobilisation des ressources financières internes, un vecteur déclencheur de l'émergence des Comores

Le développement économique des Comores commence en priorité par une mobilisation des ressources internes afin de financer les réformes clés et fondamentales pour assurer l'émergence des Comores.

Par  Darchari MIKIDACHE, acteur politique et président du think-tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens 

Nombreuses réformes structurelles sont indispensables pour permettre le décollage économique des Comores. 

 
Le chantier est vaste et ardu. Mais il convient de commencer. La première étape est de mobiliser les recettes et ressources internes en instaurant une gouvernance exemplaire et transparente, une justice sereine et équitable tant en matière de  droit public et civil qu'en matière de droit des affaires. Cela permettra au pays de disposer d'un véritable budget d'investissement capable de financer les autres réformes et accompagnement du secteur privé. La lutte contre me secteur informel,  les mesures pour réduire le train de vie de l'État et les fuites de recettes fiscales et non fiscales en plus de l'élargissement de l'assiette fiscale et d'une augmentation du taux de recouvrement des recettes publiques participent à cette nécessaire augmentation des ressources financières de l'État pour financer le développement économique et social avec rigueur, transparence et exemplarité. Des mesures efficaces doivent être mises en œuvre rapidement.  Pour plus d'informations sur mes propositions : www.ceec-comores.com & www.darcharimikidache.com

L'Etat doit s'investir dans la création d'industries nouvelles, créatrices d'emplois dans le cadre de participation à des projets structurants à capitaux mixtes (public et privé). Un volontarisme politique est primordial pour développer les Comores.  Beaucoup de mesures et de réformes structurelles dans le cadre d'un plan décennal peuvent contribuer à l'émergence des Comores. Le choix des femmes et des hommes à  la fois compétents, intègres et  patriotiques est essentiel. Les belles paroles doivent être concrétisées notamment en matière de formations professionnalisées et d'adaptation de l'enseignement secondaire et supérieur aux besoins du marché  du travail.

Tout est question de volonté politique, de patriotisme et de savoir-faire.

Darchari Mikidache

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Darchari MIKIDACHE

Président du think-tank « Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)

Économiste fiscaliste