J'ai proposé la création d'une Cour de Discipline Budgétaire et de cour de lutte contre l'enrichissement illicite avec la mise en place d'une Brigade Nationale d'Investigation pour toutes les malversations relatives aux biens et deniers publics.
Par Darchari MIKIDACHE, économiste fiscaliste et président du think-tank «Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC) »
Afin de redresser la justice, appliquer les lois existantes est un.premier pas indispensable. La loi est là mais peu appliquée. Commençons par appliquer la loi. Une loi contre la corruption a été votée déjà mais peu appliquée. Réformer pour réformer sans appliquer ne sert à rien. Appliquer déjà ce qui existe et renforçons les dispositifs de contrôle avec une véritable autonomie financière des institutions de contrôle et de lutte contre la corruption. Bien entendu, il convient de hiérarchiser les peines. Mais ce qui manque c'est la volonté politique, le courage des responsables publics tels la Cour des Comptes et le pouvoir législatif à savoir l'Assemblée Nationale.
De même la détermination des cadres et des responsables d'une véritable opposition au même titre que la promotion et la protection de journalistes d'investigation avec une vraie indépendance financière ainsi qu'une véritable justice manquent. Pour conclure, il est nécessaire de commencer à appliquer et à respecter la loi tout en corrigeant les défaillances du système judiciaire y compris le renforcement des sanctions pour le détournement de biens et deniers publics. Tout est question de volonté politique, d'organisation, l'exemplarité des plus responsables publics à commencer par le chef de l'État qui doit respecter la loi et les institutions de la République car il est n'est pas au-dessus des lois. Octroyons une véritable autonomie financière aux institutions de contrôle et d'investigation afin qu'elles agissent avec efficacité sans avoir peur de sanctions ou de mesures de rétorsion du pouvoir exécutif.
J'ai proposé la création d'une Cour de Discipline Budgétaire et de cour de lutte contre l'enrichissement illicite avec la mise en place d'une Brigade Nationale d'Investigation pour toutes les malversations relatives aux biens et deniers publics. De même, il convient de renforcer les sanctions contre les politiques reconnus coupables de délits ou crimes économiques notamment la suppression des droits civiques et électifs pendant au moins 15 années. Il reste beaucoup à faire. Mais la condition initiale reste l'exemplarité des gouvernants et l'application stricte de les lois de la République y compris des sanctions exemplaires. De même, la réussite d'une telle politique suppose de renforcer de renforcer l'indépendance financière et technique des organes de contrôle notamment les,Autorités de contrôle des passations des marchés, la section Cour de Comptes de la Cour Suprême, le Conseil Supérieur de la Magistrature,..etc. La volonté politique reste le catalyseur salvateur pour réussir à lutter contre l'impunité qui gangrène la société comorienne à commencer par la classe politique.
Darchari MIKIDACHE
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