L'expression et propositions tirées d'un article tribune " L'Afrique malade de de ses ressources naturelles ?" de M. Ibrahim Thiam, sous-secrétaire général des Nations unies et directeur exécutif adjoint du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sur Jeune Afrique posant la question de la malédiction des ressources naturelles en Afrique sont éloquentes.:
" Le combat contre le bradage des richesses nationales ne peut se faire sans moderniser les cadres juridiques et réformer les systèmes judiciaires, afin d’être à même de traquer la corruption et les complicités internes et externes aux états d’origine. Au niveau international, les états doivent s’accorder à identifier et pêcher les gros poissons, étouffer leurs réseaux mafieux, les appréhender et les mettre à la disposition de la justice. Il faut, en même temps, démanteler les petits réseaux nationaux et anéantir les systèmes régionaux de complicité et de duplicité".
Par Darchari Mikidache, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
La question de la justice en Afrique est fondamentale pour développer le continent. Bien entendu, la lutte contre la corruption, une gouvernance transparente et rigoureuse des ressources naturelles ainsi que gestion efficace des ressources humaines et financières constituent des facteurs essentiels pour sortir de la culture de l'assistanat, de la mendicité étatique et de la dépendance extérieure. Il convient d' organiser sur place des chantiers de valorisation et transformation des produits et productions locaux afin de créer de la valeur ajoutée et des emplois durables. La clé du développement voire de l'émergence du continent réside en nous.
Il est grand temps que l'Afrique prenne en main son propre destin.
Darchari MIKIDACHE