Darchari MIKIDACHE, inspecteur des Finances publiques, président du think tank "CEEC" Membre de la Commission Nationale Technique de la Diaspora (CNTD)
Les transferts d'argent des émigrés africains sont une manne financière qu'il convient d'orienter dans les secteurs productifs nationaux respectifs.
Par Darchari Mikidache, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)"
www.ceec-comores.com
Selon les chiffres connus, le montant des flux de transferts financiers dépasse les 60 milliards de dollars pour le continent africain. Aux Comores, les transferts d'argent dépassent atteignent largement le double du budget national et dépassent l'aide publique au développement.
Sur les montants transferés, moins de 10% servent dans le secteur productif alors que les transferts des migrants asiatiques peuvent atteindre 30% dans le secteur productif. Il est essentiel d'élaborer une stratégie panafricaine efficace afin que les transferts d'argent des émigrés africains contribuent grandement au financement du développement continental notamment en matière d'infrastructure s, (routes, énergies électrique s et alternatives, renforcement des capacités et ressources humaines, transformation et valorisation des produits et productions africaines (agriculture, agro-alimentaire, industrie etc). De même, il convient de mettre en place un dispositif plus efficace pour inciter davantage les expatriés et les bénéficiaires à utiliser les ressources ainsi transférées dans le secteur productif, créateur de richesses et d'emplois. Des pistes existent. Cf notamment mes publications sur la diaspora sur le site web du think tank Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC) en toute modestie et humilité bien entendu : www.ceec-comores.com
Darchari MIKIDACHE